Nuit persane

NUIT PERSANE

AUTEUR

Un roman de Maxime Abolgassemi



Maxime Abolgassemi, fils d'un poète iranien exilé en France, enseigne en classes préparatoires à Rennes.

FICHE TECHNIQUE

Format 145 x 190mm
470 pages
EAN : 9782367600956

Prix public : 20€
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TAGS
#téhéran, #iran, #shah d’iran, #khomeiny, #ayatollah, #mollah, #révolution iranienne


« Mathieu, as-tu respiré une fois, une seule fois, le parfum d’une fleur dans un jardin de ce pays ? », me demande Leyli.
 
Non, Mathieu n’aura pas le temps de humer les roses de Chiraz.
 
Arrivé à Téhéran en 1976, il y découvre d'abord le Lycée Râzi qui lui offre le cadre rassurant d'un établissement français pour expatriés, tandis que son père est en charge du nucléaire iranien. Le Chah fait alors la une des magazines parisiens, son pays est le meilleur allié de l'Occident dans la région.
 
Puis, très vite, un autre Iran se révèle à Mathieu. Tombé amoureux fou de Leyli, il est happé par une Révolution totalement inédite qui allait radicalement changer le monde, et qui le dresse contre son père.
 
Avec Nuit persane son premier roman, Maxime Abolgassemi nous offre une œuvre ample et somptueuse, en laquelle se conjuguent les enchantements et les maléfices de l’Histoire. Et c’est un pan oublié de notre passé récent qu’il nous fait redécouvrir.

La presse en parle

Pour en savoir plus


La révolution iranienne, également appelée révolution islamique ou révolution de 1979 est la révolution de 1979 qui a transformé l'Iran en république islamique, renversant l'État impérial d'Iran de la dynastie Pahlavi. En 1953, le shah Mohammad Reza Pahlavi reprend le pouvoir en Iran, douze ans après le départ de son père Reza Chah Pahlavi, forcé d'abdiquer en 1941 par l'invasion des Britanniques et des Soviétiques. Après une période d'interrègne civil, un coup d'État, appuyé par une opération clandestine de la CIA et du MI6, l'Opération Ajax renverse le gouvernement de son Premier ministre Mohammad Mossadegh pour mettre un terme à sa politique nationaliste et consolider le pouvoir du shah. Pahlavi maintient de bonnes relations avec les États-Unis, mais son gouvernement est critiqué pour sa corruption et les pratiques violentes de la SAVAK, ce qui provoque des protestations en Iran et suscite une condamnation de la part de nombreux membres de la communauté internationale.

Une forte opposition politique se forme dans de nombreuses franges de la société pendant le règne du shah. À cet égard, les intellectuels laïcs et libéraux, les mouvements populaires aux idéaux tiers-mondistes et nationalistes ont une importance particulière au sein de l'opposition en Iran. Par ailleurs, depuis la révolte du tabac en 1891, le clergé acquiert progressivement une influence politique autant que religieuse. Alors que cette opposition augmente, le shah réprime fortement les dissidents.

L'Ayatollah Khomeiny est un des leaders de l'opposition religieuse, qui proclame que le règne du shah est une tyrannie. Après l'arrestation de Khomeiny, puis son exil d'Iran en 1964, les émeutes menées par les partisans du clergé augmentent. Le shah choisit fréquemment de répondre à ces émeutes par la violence, arrêtant et tuant les manifestants. On ne sait pas aujourd'hui combien cette campagne de répression a causé de victimes. Le gouvernement Pahlavi donne le chiffre de 86, alors que les exilés iraniens l'estiment en milliers.
En 1963 et 1967, l'économie de l'Iran croît considérablement, grâce à une augmentation des prix du pétrole ainsi qu'aux exportations d'acier. Mais l'inflation augmente au même rythme.

Faisant face à une opposition grandissante des leaders religieux, rejoints par les propriétaires de petites entreprises en 1975, le shah tente un nouvel effort pour reprendre le contrôle de la société iranienne. Cet effort consiste à essayer de minimiser le rôle de l'Islam dans la vie de l'empire, en louant à la place les réalisations de la civilisation Perse pré islamique. En 1976, le début du calendrier solaire iranien est donc déplacé depuis l'Hégire à l'ascension au trône de Cyrus le Grand. Dans le même temps, les publications marxistes et musulmanes sont fortement censurées.
Le programme de réformes du shah est connu sous le nom de « révolution blanche ». Ce programme abolit aussi le système agraire inégalitaire existant jusque-là (ayant par exemple pour conséquences de diminuer la taille des propriétés du clergé, diminuant par là leurs revenus), et accorde le droit de vote aux femmes, auquel le clergé s'oppose parce qu'il y voit une conspiration pour faire éclater la famille.

Le 8 février 1971, un mouvement de guérilla rurale, inspiré du foquisme, prend forme dans le Gilan à Siahkal. En dépit de l'échec des insurgés face aux forces de l'ordre du shah, cet événement marque le point de départ de nombreux mouvements de guérillas dans le pays au cours des années 70.
(source : https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9volution_iranienne)

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