Al Qaïda Maghreb Islamique

 AL-QAÏDA MAGHREB ISLAMIQUE

le groupe terroriste qui menace la France

AUTEUR

Mohamed Sifaoui

Mohamed Sifaoui, l’auteur, en 2003, de Mes frères assassins, qui avait déjà infiltré ces réseaux et enquêté sur Al-Qaïda au Pakistan et en Afghanistan enquête depuis une vingtaine d’années sur le terrorisme islamiste. Journaliste d’investigation, grand reporter et spécialiste reconnu des affaires de terrorisme, il nous raconte cette fois l’histoire d’AQMI en livrant des faits surprenants. L’idéologie de ce groupe, les complicités dont il bénéficie, son financement, sa stratégie et ses actions sont décortiqués.

FICHE TECHNIQUE

Format 140 x 220mm
288 pages
EAN : 9782362430053

Date de sortie : Septembre 2010

Prix public : 21€
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TAGS

#aqmi, #algérie, #mali, #sahara, afrique, #terrorisme, #islamisme, #al-qaïda, #ben laden, #subsahara, #soudan, #niger


« L’adversaire, aujourd’hui, n’est pas visible, mais son ombre plane sur nous. Il est décidé à provoquer le chaos pour prendre le pouvoir partout où il le pourra. Dans les pays musulmans, les fanatiques ne renonceront jamais à installer des systèmes totalitaires et théocratiques ; en Occident, ils feront tout leur possible pour amener les dirigeants à faire un maximum de concessions et à punir cette Europe pour les principes qu’elle incarne.
 
Cette situation est inédite. Le conflit qui oppose les islamistes au reste du monde ne peut déboucher sur aucune solution politique, mais elle doit aboutir sur une victoire – surtout idéologique – d’un camp sur un autre. L’Occident doit comprendre qu’il n’est pas confronté à un terrorisme d’inspiration nationaliste ou séparatiste avec des revendications précises, formulées par des interlocuteurs clairement identifiés, des vis-à-vis « sérieux » avec des demandes précises etc. Non ! L’adversaire veut tout : notre destruction ». C’est en des termes clairs et précis que Mohamed Sifaoui, l’auteur de cette minutieuse enquête nous parle d’Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI), cette organisation, liée à Oussama Ben Laden et qui a, en juillet 2010, entre autres actions terroristes, lâchement assassiné Michel Germaneau, un ressortissant français.
 
Richement documenté, ce travail d’investigation raconte, dans le détail, l’évolution du terrorisme algérien au cours des trente dernières années. Rarement une enquête journalistique aura été aussi complète pour nous éclairer sur les dangers qui menacent notre sécurité. Ce livre, qui fait froid dans le dos, est une véritable plongée dans la galaxie d’AQMI et ses ramifications européennes. Le groupe ne cesse de menacer la France et plusieurs autres pays occidentaux, il est donc nécessaire de mieux le connaître et cerner ses motivations.
 
Qui sont les chefs d’AQMI ? Quels sont leurs liens avec Oussama Ben Laden ? Comment recrutent-ils ? sont autant de questions, parmi d’autres, auxquelles répond cet ouvrage.

La presse en parle

Pour en savoir plus


Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) Tanzim al-Qâ’ida bi-Bilâd al-Maghrib al-Islâmi, (« l'Organisation d'Al-Qaïda aux Pays du Maghreb Islamique ») est un groupe armé et une organisation terroriste, d'idéologie salafiste djihadiste, née le 25 janvier 2007. Avant son allégeance à Al-Qaïda, elle était connue sous le nom de Groupe salafiste pour la prédication et le combat, un groupe algérien issu d'une dissidence du Groupe islamique armé.


 Si les racines du groupe se trouvent en Algérie, sa zone d'opération actuelle correspond à la région du Sahel, qui borde au sud le désert du Sahara, dans ses parties mauritanienne, malienne, burkinabè et nigérienne. Il est également présent en Tunisie et en Libye et se maintient en Algérie dans les montagnes de Kabylie.

Mokhtar Belmokhtar est un des principaux artisans du ralliement des djihadistes algériens à Al-Qaïda. Vers fin 1994 ou début 1995, ce dernier, alors chef dans le Groupe islamique armé (GIA), entre pour la première fois en contact avec Al-Qaïda, alors basée à Khartoum, au Soudan. Oussama ben Laden s'engage à fournir une aide aux djihadistes algériens, à condition que ces derniers adoptent une ligne plus salafiste et que le GIA cesse ses dérives « takfiri », adoptées par Zouabri et Zitouni. En 1998, Ben Laden envoie un émissaire en Algérie, Abou Mohamed al-Yamani, que Mokhtar Belmokhtar accueille personnellement, et le 18 septembre, à la demande d'al-Yamani, la majorité des brigades djihadistes algériennes quittent le GIA pour fonder le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC).


 Au début des années 2000, Belmokhtar cherche ensuite à obtenir la fusion du GSPC avec Al-Qaïda, notamment via Abou Mohamed al-Yamani. En 2001, ce dernier fait un nouveau voyage en Algérie, au sein des brigades de Belmokhtar, puis d'Abderazak el Para et fait un compte-rendu élogieux des djihadistes algériens. Il se rend à nouveau en Algérie en juillet 2002, rejoint el Para mais il est tué le 12 septembre 2002 près de Batna dans une attaque de l'armée algérienne, alertée par la CIA. Ben Laden soupçonne une trahison et suspend la fusion tandis que Belmokhtar se brouille avec les autres chefs du GSPC.


Le 4 juin 2005, en représailles à une série d'arrestations d'islamistes mauritaniens et en raison de la participation annoncée de l'armée mauritanienne à des manœuvres militaires coordonnées avec l'armée américaine dans le Sahara, Mokhtar Belmokhtar attaque la caserne militaire de Lemgheity, en Mauritanie. 17 soldats mauritaniens sont tués et 35 faits prisonniers, puis relâchés. L'attaque de Lemgheity a un certain retentissement du côté des djihadistes. Au nom d'Al-Qaïda, Abou Moussab Al-Zarqaoui, le chef d'Al-Qaïda en Irak, félicite notamment les « moudjahidines maghrébins » pour leur victoire mais surtout celle-ci permet au GSPC de rétablir son rapprochement et Al-Qaïda.


En juin 2006, Younous al-Mauritani, jeune mufti très respecté par les djihadistes, se rend en Afghanistan pour transmettre la lettre d'allégeance du GSPC à Al-Qaïda. Elle est acceptée par Ben Laden et le 24 janvier 2007, le GSPC devient alors officiellement Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).

 
Comme Al-Qaïda, AQMI s'inscrit dans le salafisme djihadiste : son but est de mener le djihad contre « les apostats, les juifs et les croisés » : contre l'Occident — en particulier contre la France et les États-Unis — et ses alliés en Afrique du Nord. L'objectif final est l'instauration dans l'ensemble du monde musulman d'un califat régi par la charia.
Al-Qaïda inventa donc une nouvelle forme de jihad, que l’on peut qualifier de « global » par opposition au jihad jusqu’à présent ancré sur la défense effective d’une terre et/ou d’une population, et désigné dès lors comme jihad « national » ou « local ».

 
(source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Al-Qa%C3%AFda_au_Maghreb_islamique)

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