Espionne ottomane

L'ESPIONNE OTTOMANE

AUTEUR

Un roman historique d’Alain de Savigny


Ancien dirigeant d’entreprises multinationales et ayant lui-même habité dans plusieurs pays, Alain de Savigny s’est passionné pour l’art de faire vivre et travailler ensemble des hommes et des femmes de mentalités, de cultures et de religions différentes. Depuis de nombreuses années, il est auditeur en histoire ottomane au Collège de France, créé par François Ier au temps de Soliman, ainsi qu’à l’École Pratique des Hautes Études, à la Sorbonne.

FICHE TECHNIQUE

Format 150 x 240mm
560 pages
6 cartes
EAN : 9782367600598

Prix public : 23€
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TAGS
#turquie, #empire ottoman, #Soliman, #François Ier, #méditerranée, #XVIe siècle, #Kheir ed-Din Barberousse


Dans un XVIe siècle dominé par les hautes figures de François Ier, de Charles-Quint et de Soliman le Magnifique, ce roman nous transporte tour à tour à Venise, Constantinople et Alger.

Des femmes de caractère – qu’il s’agisse de l’espionne ottomane, de la patricienne vénitienne ou de la concubine kabyle – imposent leur charme et leurs talents dans ce monde troublé.

C’est que la Sérénissime et la Sublime Porte entretiennent des relations commerciales et diplomatiques qu’enveniment les corsaires barbaresques sous la conduite du grand Kheir ed-Din Barberousse.

Roman d’aventures, d’amour et de guerre,
L’Espionne ottomane est aussi le roman d’une histoire et d’un siècle qui vont marquer à jamais notre époque. Une découverte.

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Khizir Khayr ad-Dîn, dit « Barberousse », né vers 1466 dans l'île de Lesbos, mort le 4 juillet 1546, fut un corsaire ottoman sous le règne de Soliman le Magnifique, ayant occupé les postes de sultan, puis beylerbey (gouverneur-général) de la régence d'Alger et de kapudan pacha (grand amiral). Il prendra également le titre de « sultan de Tunis » en 1534 après la prise de la ville.

Khayr ad-Dîn est le frère cadet d'un autre marin connu, Arudj Reïs.

Il est issu d'une famille pauvre et nombreuse, installée sur l'île de Lesbos. En effet, il a eu 3 frères et 4 sœurs. Son père, Yakup Ağa, est un ancien sipahi ottoman, devenu potier, s'étant installé sur Lesbos après avoir commis un délit. Certains historiens ont écrit que son père était de religion chrétienne converti à l'islam, d'origine grecque. Sa mère est une Grecque chrétienne, nommée Katalina (ou Katarina), veuve d'un prêtre grec. Des trois frères, Arudj, Eliah et Isaak, l'un meurt jeune, à savoir Eliah. Quelques années plus tard, Arudj prend la mer, dans l'espoir de sortir de la pauvreté. À la mort de son père, il revient sur l'île, avec un navire dont il a reçu le commandement, de corsaires turcs, et embarque ses frères qui fuyaient la misère. À bord, ces derniers se convertissent à l'islam. Ils convoient, ensuite, des Musulmans et des Séfarades fuyant la pression de l'Inquisition espagnole et les conversions de force décrétées par Isabelle la Catholique en 1492, de l'Andalousie vers l'Empire ottoman (fin de la Reconquista) où le sultan Bayézid II leur a donné refuge. Cela leur confère un grand prestige auprès des juifs et des musulmans, et c'est à cette période qu'ils acquièrent le surnom de « Barberousse ». Les trois frères sillonnent la Méditerranée s'adonnant à la « course » contre les navires chrétiens avec pour ports d'attache Tunis, Djerba, Jijel et Alger, où Arudj, usant de ruse et de cruauté, se fit bey de la cité.

Khayreddine Barberousse proclamé « sultan d'Alger », craignant une attaque espagnole, va proposer, sur avis d'une assemblée d'oulémas et de notables algérois, le rattachement de la régence d'Alger à l'Empire ottoman en 1519. Le sultan Sélim Ier lui envoie ainsi une troupe de 2 000 janissaires munie d'artillerie et 4 000 volontaires turcs.
Ce rattachement volontaire et le rôle important de la flotte d'Alger dans les conflits navals ottomans vont donner aux relations entre Alger et Istanbul un caractère particulier faisant de la régence non pas une simple province mais un « État d'Empire ».

En 1526, il subit un échec cuisant face à la flotte d'Andrea Doria, alors chef de la flotte pontificale, qui attaque avec succès une partie de sa flotte aux abords de Piombino. Plusieurs centaines d'hommes de Barberousse sont alors faits prisonniers. Barberousse reprend Alger après l'assassinat de Sidi Ahmed ou el Kadhi par ses proches en 1527 au niveau de la région des Aïth Aïcha.

En 1529, Barberousse entreprend la prise du Peñon d'Alger, considérée comme une « épine au cœur des Algérois » par celui ci. Après deux semaines d'intensifs bombardements d'artillerie, les Ottomans prennent d'assaut le fort. Des 150 hommes que comptait la garnison du capitaine Martin de Vargas, le quart seulement survit, dont le capitaine. 25 femmes et enfants sont faits esclaves[réf. nécessaire]. Barberousse fait raser la forteresse et emploie les pierres pour la construction d'une jetée entre la plage et le rocher13. Dans la baie de Santa Pola, le capitaine Rodrigo Portuondo perd toutes ses galères sauf une lors d'une attaque de Cachadiablo, allié de Barberousse. Portuonda y perd la vie alors que son fils Domingo est ramené prisonnier à Alger. Barberousse envoie aussitôt l'étendard impérial et quelques chrétiens capturés au sultan turc, qui le récompense en le nommant Beylerbey (Gouverneur régional) et Gazi (Conquérant).

En 1531, son grand rival l'amiral génois Andrea Doria, au service de l'Espagne, fond sur Cherchell, surprenant Ali Caraman, lieutenant de Barberousse, il l'oblige à détruire la majeure part de ses navires pour éviter qu'ils soient pris et libère plusieurs centaines d'esclaves, mais subit par la suite une défaite au cours de laquelle 300 Espagnols furent tués ou faits prisonniers. Barberousse poursuivit la flotte espagnole en déroute et ravage au passage les côtes italiennes et la Provence.

Barberousse avait alors fui le champ de bataille avec les restes de son armée vers Bône, puis Alger.
(source :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Khayr_ad-Din_Barberousse)

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