L'ombre de Dieu

L'OMBRE DE DIEU

AUTEUR

Un roman historique d’Alain de Savigny


Ancien dirigeant d’entreprises multinationales et ayant lui-même habité dans plusieurs pays, Alain de Savigny s’est passionné pour l’art de faire vivre et travailler ensemble des hommes et des femmes de mentalités, de cultures et de religions différentes. Depuis de nombreuses années, il est auditeur en histoire ottomane au Collège de France, créé par François Ier au temps de Soliman, ainsi qu’à l’École Pratique des Hautes Études, à la Sorbonne. Il a reçu le Prix Méditerranée 2009 avec mention spéciale du jury pour La Sublime Porte.

FICHE TECHNIQUE

Format 150 x 240mm
560 pages
6 cartes
EAN : 9782362430091

Prix public : 23€
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TAGS
#turquie, #empire ottoman, #Soliman, #François Ier, #méditerranée, #XVIe siècle, #lépante


Immense empire parvenu à son apogée au XVIe siècle avec le Sultan Soliman le Magnifique et son fils Selim II, véritable organisation multinationale avant l’heure, l’Empire ottoman a suscité frayeur et fascination parmi les populations chrétiennes. Entretenir des relations commerciales et politiques avec la République Sérénissime de Venise ne l’empêchait pas de grignoter petit à petit les possessions de celle-ci en Méditerranée. Rien ne semblait pouvoir arrêter son expansion, ni l’échec du siège de Malte, ni la mort de Soliman en Hongrie, ni la destruction de la flotte à Lépante.

Sachant récompenser l’excellence, la réussite et la fidélité, l’Empire a offert à tous, sujets ottomans et experts étrangers, d’extraordinaires opportunités d’aventures, de carrières et de richesses. Ce sont ces opportunités qu’ont su saisir les héros de
L’Espionne Ottomane, puis de La Sublime Porte.

Cette fois-ci, Antoine de Saint Vallier, docteur provençal devenu médecin du Palais et conseiller du Sultan Soliman, est chargé de missions délicates en Provence, au Maroc et au Yémen. Avec son cousin vénitien, l’architecte Giovanni Moro, et leur ami serbe, le sipahi Milos Vasic, pourront-ils déjouer les plans de la diabolique espionne Mirjana et du peu scrupuleux napolitain Cesare ? Les femmes entreprenantes qui les entourent et qui ont un rôle important dans l’histoire – la brillante vénitienne Anna-Laura, la belle Yéménite Bilqis et la charmante doctoresse Rachel – pourront-elles trouver la voie de l’épanouissement dans une société et à une époque où la place des femmes était à la maison…ou au harem.

Sur fond de rigoureuse vérité historique, ce roman nous fait vivre à Istanbul et vibrer en Anatolie, voyager dans des contrées fort peu explorées à l’époque et aborder l’amitié entre Soliman et François 1er, symbolisée par l’hiver passé sur les côtes de Provence par la flotte ottomane du grand Kheir ed-Din Barberousse.

Du même auteur la saga continue :

  • La sublime porte

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La bataille de Lépante est une bataille navale qui s'est déroulée le 7 octobre 1571 dans le golfe de Patras, sur la côte occidentale de la Grèce, à proximité de Naupacte — appelée alors Lépante —, dans le contexte de la quatrième guerre vénéto-ottomane. La puissante marine ottomane y affronta une flotte chrétienne comprenant des escadres vénitiennes et espagnoles renforcées de galères génoises, pontificales, maltaises et savoyardes, le tout réuni sous le nom de Sainte-Ligue à l'initiative du pape Pie V. La bataille se conclut par une défaite pour les Ottomans qui y perdirent la plus grande partie de leurs vaisseaux (200 bateaux) et plus de 20 000 hommes. L'événement eut un retentissement considérable en Europe car, plus encore que la défaite des janissaires lors du Grand Siège de Malte de 1565, il sonna comme un coup d'arrêt porté à l'expansionnisme ottoman. C’est d’ailleurs en souvenir de cette victoire que fut instituée la fête de Notre-Dame de la Victoire, puis fête du Saint-Rosaire à partir de 1573.

Certains historiens estiment qu'il s'agit de la bataille navale la plus importante par ses conséquences depuis celle d'Actium (31 av. J.-C., sur la côte occidentale de la Grèce), qui marqua la fin des guerres civiles romaines.
Le déclencheur est la prise de Chypre par les Ottomans en 1570 : la prise de cette possession de la République de Venise, au terme d'une conquête brutale (plus de 20 000 habitants de Nicosie sont mis à mort), entraîne rapidement une réaction européenne. Sous le nom de « Sainte-Ligue », le pape Pie V mobilise et réussit à constituer une alliance entre l'Espagne, Venise, les États pontificaux, la république de Gênes, le duché de Savoie, l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem et quelques autres puissances.

L'ensemble s'inscrit dans le contexte plus général d'une lutte généralisée d'influence pour le contrôle de la Méditerranée. La bataille dérive des tensions géopolitiques et religieuses croissantes de l'époque, consécutives à la montée de l'expansionnisme musulman ottoman en Méditerranée. Celui-ci menace à nouveau des puissances chrétiennes, en particulier les intérêts espagnols, puissance dominante dans la région à l'époque. Depuis le début du XVIe siècle, les Turcs pratiquent des razzias en Méditerranée occidentale. Débarquant sur les côtes italiennes ou espagnoles, ils pillent les villes du littoral et arrachent les populations à leur village pour les emmener comme esclaves au service du sultan de l'Empire ottoman.
(source :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_L%C3%A9pante)

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