Ce livre est un manifeste.
Ce n’est pas un livre « dans le débat », c’est un livre qui ouvre le débat.
Sous couvert de progrès, l’École ne transmet plus. Elle s’adapte. Elle plie. Elle renonce à la langue, au temps long, à la verticalité, à l’universalité au profit des communautarismes, à la rigueur au profit du ludique. Elle renonce à l’effort de pensée, remplacé par la gratification immédiate du texte automatisé de l’IA. C’est dans ce contexte que l’auteur défend son concept à la fois manifeste lyrique, programme pédagogique, et proposition d’intervention sociale. Parce que l’IA est encyclopédique, rapide, inlassable : la tête bien pleine. L’École doit, plus que jamais, former la tête bien faite : un esprit libre, critique, créatif et conscient. L’École républicaine peut encore être sauvée. Mais pas à coups d’algorithmes.
Quelques questions sur cet essai :
• 1. En quoi se distingue-t-il des autres livres sur l’IA ?
L’auteur explique comment l’IA façonne biologiquement le cerveau adolescent. Il relie neurosciences du développement, anthropologie de la pensée, psychologie comportementale et solutions pédagogiques avec une méthode applicable en classe.
• 2. Le concept d’« Alzheimer civilisationnel » est-il scientifique ?
Oui, métaphoriquement : la réduction de la réserve cognitive et l’élagage synaptique irréversible chez les jeunes entraînent un appauvrissement durable des capacités de réflexion et de mémoire autonome.
• 3. Qu’est-ce que le C.A.S. ?
Sa méthode en 3 axes (Créer, Apprendre, Soigner) qui utilise l’écriture expressive, la littérature et des outils inspirés des TCC.
• 4. À qui s’adresse ce livre ?
Aux enseignants, formateurs, parents et aux décideurs éducatifs.
• 5. Ce dialogue avec l’IA n’est-il pas une facilité ?
Non. L’auteur engage un véritable dialogue socratique avec l’IA. Ce n’est pas un gadget, mais une maïeutique : il pousse la machine à révéler ses contradictions, et nous oblige à penser par nous-mêmes.
